L’alternative à la colère
Un certain matin à Perth, en Australie, Fionn Mulholland a découvert que sa voiture avait disparu. C’est alors qu’il s’est rendu compte qu’il s’était garé dans une zone interdite et que l’on avait remorqué son véhicule. Après avoir réfléchi à la situation — même aux frais de remorquage et à l’amende pour stationnement illégal s’élevant à 600 $ —, Mulholland a renoncé à se mettre en colère, préférant décrire la situation dans un poème humoristique qu’il a lu à l’employé de la fourrière. Son poème a plu à ce dernier, si bien qu’il a empêché qu’éclate une terrible confrontation.
N’hésitez pas
Les scientifiques ont mené une expérience sociale dans une gare avec deux groupes de navetteurs. Ils ont demandé au premier groupe d’entamer une conversation avec leur compagnon de siège. Ils ont demandé à l’autre groupe de garder le silence. Les navetteurs qui ont parlé pendant le trajet ont dit avoir eu une « expérience plus positive » que ceux qui ne l’ont pas fait. Initialement, les navetteurs croyaient qu’il serait difficile d’entamer une conversation, mais ils ont découvert que la plupart des gens étaient enthousiastes à l’idée de parler.
Le piano qui rapetissait
Durant trois années consécutives, mon fils a participé à un récital de piano. L’année dernière, je l’ai regardé monter les marches et installer ses partitions. Il a joué deux morceaux, puis il est venu s’asseoir à côté de moi et m’a murmuré : « Maman, cette année, le piano était plus petit. » À cela, j’ai répondu : « Non, c’est le même piano sur lequel tu as joué l’année dernière. C’est que tu as grandi ! »
Rappelez‑vous la croix
Dans l’église que je fréquente, il y a une grande croix devant le sanctuaire. Elle représente la croix initiale sur laquelle Jésus est mort : là où nos péchés ont croisé le chemin de sa sainteté. Là où Dieu a permis à son Fils parfait de mourir pour le bien de chaque mauvaise chose que nous avons faite, dite ou pensée. Sur la croix, Jésus a achevé l’oeuvre qu’il devait accomplir pour nous sauver de la mort que nous méritions (RO 6.23).
Vaincre les critiques
Lors des dernières secondes d’une partie de football américain, l’arbitre a dû prendre une décision très difficile qui a influé sur l’issue de la rencontre. Sa décision a fait gagner une équipe et a fait perdre l’autre. Les partisans de l’équipe perdante, furieux contre l’arbitre, l’ont ridiculisé et lui ont fait des menaces pendant des jours et des semaines. Avec le temps, il a été victime de crises de panique et a même pensé au suicide. Les médecins lui ont diagnostiqué un trouble de stress post-traumatique.
La main de Dieu
La main de Dieu est une sculpture d’aluminium pesant 400 kg de l’artiste Lorenzo Quinn. C’est une main géante avec un homme assis sur la plus haute partie de sa paume tournée vers le haut. L’homme semble préoccupé et sa posture traduit un profond découragement. Cependant, la main qui le tient est beaucoup plus grande que lui.
Atteindre l’équilibre
C’est l’hiver dans la ville de New York. La température de l’air frôle la congélation. Un homme enfile sa combinaison de plongée et se prépare à surfer sur les vagues de Long Beach, une région au sud de Queens où il vit. Avant d’entrer dans l’eau, il médite sur les dangers à éviter et prie les dieux de l’océan. Sur sa planche de surf, une création hawaïenne de 2,7 mètres, se trouve une photo de son gourou spirituel maintenant décédé. L’homme dit que l’image lui procure « l’équilibre ».
La puissance de son nom
Après avoir conduit mes enfants à l’école, je me suis engagée sur une route très fréquentée et j’ai fait jouer de la musique chrétienne. En me remémorant ma longue liste de choses à faire, j’ai commencé à me tracasser et à me sentir surchargée. C’est alors que j’ai vu dans la vitre arrière d’une voiture un autocollant avec « Jésus » inscrit dessus. Au même moment, j’ai entendu le nom « Jésus » dans une chanson qui jouait à la radio. Mon angoisse s’est dissipée en entendant et en voyant « Jésus » simultanément puisque cela m’a mené à réfléchir à la puissance et à l’espoir que porte son nom (MT 28.20).
L’amour manifesté
Lors de l’apparition mystérieuse d’une série de panneaux roses disant « I love you » dans la petite ville de Welland, en Ontario, la journaliste locale Maryanne Firth a décidé de faire enquête à ce sujet. Son travail de détective ne l’a toutefois conduite nulle part. Des semaines plus tard, de nouveaux panneaux ont fait leur apparition sur lesquels on pouvait lire cette fois‑ci le nom d’un parc de la place, ainsi qu’une date et une heure.
Digne d’un roi
Un homme qu’on surnomme le « roi de la cocaïne » a construit un repaire secret sur une île, connu par les habitants du coin comme la grande maison. Celle-ci possède un vestibule en marbre et une gigantesque piscine entourée de palmiers. Sur la propriété de l’homme maintenant décédé se trouvent plusieurs résidences de luxe au bord de l’eau qui peuvent accueillir jusqu’à 300 invités. Des jardins, des bateaux et une aire d’atterrissage d’hélicoptère exposent la richesse du « roi », une richesse immense mais mal acquise.